C'est lors de mon séjour à Lisbonne cet été que des élections municipales anticipées se sont déroulées et dont le résultat m'a plus que ravi !
Inculpé pour corruption, le Maire sortant a été battu par le socialiste António Costa. Lisbonne n'avait pas connu autant de candidats pour une élection. Outre le socialiste António Costa, deux indépendants (dont une ex-socialiste), un candidat soutenu par le parti Verts et les communistes, deux candidats de la droite (PSD et CDS).
La débâcle de la droite a été telle que le PSD (parti du centre droit) traverse une crise sans prédent.
Malgré un taux de participation relativement faible (38 %), António Costa a donc gagné cette élection avec un score de 29,4 %.
Une collaboratrice du PS portugais m'expliquait que la victoire d'António Costa est principalement due au fait que le PS a su montrer seul ses atouts, et ce dans un pays où l'on vote à gauche depuis quelques années. On se rappelle de la magnifique victoire de José Sócrates en mars 2005.
Bien que nous ne sommes pas du tout dans la même configuration politique, force est de constater que le PS a d'indéniables atouts et qu'il peut gagner sans faire (trop) de concessions avec ses cousins. D'autant qu'au Portugal, les Verts et les communistes ne forment souvent qu'un seul parti.
A Vernier, le score des Socialistes aux dernières élections était très bon puisqu'il a recueilli 31,6 % ; 37,5 % des électrices et des électeurs des Avanchets ont voté pour le PS. En Ville de Genève, les Socialistes font 19, 5 % tout comme Meyrin, Lancy et Carouge qui font entre 17,5 % et 19,1 % des suffrages exprimés.
Seule ombre au tableau : avec le nombre de parti indépendants, la majorité n'est pas acquise. António Costa va donc devoir composer, mais comme le note un journaliste francophone portugais : « L’absence de majorité au sein de la nouvelle équipe municipale dirigeante va obliger le nouveau maire à des accords ponctuels avec les autres forces politiques. Toutefois, étant donnée l’urgence à régler des affaires restées dans l’impasse, les autres formations ne devraient pas livrer une opposition farouche ».
Félicitations et bon courage à notre camarade António (qui a déjà sa page sur wikipedia !).
Lisbonne : une victoire socialiste de plus !
C'est lors de mon séjour à Lisbonne cet été que des élections municipales anticipées se sont déroulées et dont le résultat m'a plus que ravi !
Inculpé pour corruption, le Maire sortant a été battu par le socialiste António Costa. Lisbonne n'avait pas connu autant de candidats pour une élection. Outre le socialiste António Costa, deux indépendants (dont une ex-socialiste), un candidat soutenu par le parti Verts et les communistes, deux candidats de la droite (PSD et CDS).
La débâcle de la droite a été telle que le PSD (parti du centre droit) traverse une crise sans prédent.
Malgré un taux de participation relativement faible (38 %), António Costa a donc gagné cette élection avec un score de 29,4 %.
Une collaboratrice du PS portugais m'expliquait que la victoire d'António Costa est principalement due au fait que le PS a su montrer seul ses atouts, et ce dans un pays où l'on vote à gauche depuis quelques années. On se rappelle de la magnifique victoire de José Sócrates en mars 2005.
Bien que nous ne sommes pas du tout dans la même configuration politique, force est de constater que le PS a d'indéniables atouts et qu'il peut gagner sans faire (trop) de concessions avec ses cousins. D'autant qu'au Portugal, les Verts et les communistes ne forment souvent qu'un seul parti.
A Vernier, le score des Socialistes aux dernières élections était très bon puisqu'il a recueilli 31,6 % ; 37,5 % des électrices et des électeurs des Avanchets ont voté pour le PS. En Ville de Genève, les Socialistes font 19, 5 % tout comme Meyrin, Lancy et Carouge qui font entre 17,5 % et 19,1 % des suffrages exprimés.
Seule ombre au tableau : avec le nombre de parti indépendants, la majorité n'est pas acquise. António Costa va donc devoir composer, mais comme le note un journaliste francophone portugais : « L’absence de majorité au sein de la nouvelle équipe municipale dirigeante va obliger le nouveau maire à des accords ponctuels avec les autres forces politiques. Toutefois, étant donnée l’urgence à régler des affaires restées dans l’impasse, les autres formations ne devraient pas livrer une opposition farouche ».
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