Dans une villa appelée à être détruite lundi matin, l’Etat Major a préparé son exercice avec soin : fumée, mannequins pesant plusieurs dizaines de kilogrammes dans les débris, grills en feu.
 L’alerte est donnée par le SIS pour le rendre encore plus vraisemblable. Le Commandant a également décidé de vérifier la capacité d’intervention des sauveteurs auxiliaires. Appelés en cascade, 5 hommes en tenue sont venus sur le lieu de l’exercice.

L’entraînement est un moment fondamental dans la vie d’une compagnie, qui plus est de pompiers. Elle permet de se rappeler les gestes, de vérifier ses connaissances, de tester le matériel et surtout d’exercer la répartition des tâches ainsi que l’indispensable solidarité entre pompiers. Celle-là même qui peut sauver des vies en intervention.

Ce qui m’a impressionné, c’est le sérieux et la sérénité dans l’engagement. Les gestes sont précis, sans énervement, le respect de la hierarchie fonctionne, les tâches sont connues et bien appliquées.

Après une heure d’exercice, un premier bilan est organisé sur place : positif dans l’ensemble. Quelques détails à corriger pour continuer toujours et encore de s’améliorer.

Avec la réforme des sapeurs pompiers, entrée en fonction le 1er juin 2007, nous mesurons encore plus la valeur de leur intérêt à la sécurité de notre commune.