VERNIER ? Fraîchement réélu à la mairie, Thierry Apothéloz retourne en fac de droit. Il anticipe déjà sa reconversion.
«J'appréhende un peu cette rentrée universitaire, confie le maire de la commune de Vernier, Thierry Apothéloz. Je n'ai jamais été très bon à l'école», précise l'homme, âgé de 36 ans. Pourtant, il exhibe fièrement sur son blog son attestation d'immatriculation universitaire.
Mais peut-on user ses fonds de culotte sur les bancs des amphithéâtres académiques tout en gérant une commune de 30 500 habitants? «Officiellement le poste de maire est un 50%, mais dans les faits c'est plutôt un 70-80%», note Thierry Apothéloz, qui n'aura qu'un petit 30% à consacrer à ses études de droit.
Reconduit dans ses fonctions lors des élections municipales du 29 mai dernier, cet éducateur spécialisé en formation s'est découvert une passion pour le droit au cour de sa vie professionnelle. «J'ai pu approcher avec beaucoup d'intérêt les Tribunaux de la Jeunesse, Tutélaire et de Première Instance lorsque j'étais au service de la protection de la jeunesse», raconte-t-il.
Outre l'intérêt que suscite chez lui le droit, il y a aussi une bonne dose de pragmatisme dans cette démarche. «C'est une manière de préparer l'avenir, explique Thierry Apohéloz. Au parti socialiste, on a le droit qu'à trois mandats. Dans 4 ou 8 ans, j'aimerais m'orienter vers quelque chose qui me plaît», expose le maire. Il ne cache pas son intérêt pour un poste à responsabilités à l'Etat.
Après Micheline et la chanson, Thierry et le droit
Voici l’article du journal gratuit « 20 minutes » consacré à mon inscription en droit !
Le maire de Vernier retourne sur les bancs d'uni
VERNIER ? Fraîchement réélu à la mairie, Thierry Apothéloz retourne en fac de droit. Il anticipe déjà sa reconversion.
«J'appréhende un peu cette rentrée universitaire, confie le maire de la commune de Vernier, Thierry Apothéloz. Je n'ai jamais été très bon à l'école», précise l'homme, âgé de 36 ans. Pourtant, il exhibe fièrement sur son blog son attestation d'immatriculation universitaire.
Mais peut-on user ses fonds de culotte sur les bancs des amphithéâtres académiques tout en gérant une commune de 30 500 habitants? «Officiellement le poste de maire est un 50%, mais dans les faits c'est plutôt un 70-80%», note Thierry Apothéloz, qui n'aura qu'un petit 30% à consacrer à ses études de droit.
Reconduit dans ses fonctions lors des élections municipales du 29 mai dernier, cet éducateur spécialisé en formation s'est découvert une passion pour le droit au cour de sa vie professionnelle. «J'ai pu approcher avec beaucoup d'intérêt les Tribunaux de la Jeunesse, Tutélaire et de Première Instance lorsque j'étais au service de la protection de la jeunesse», raconte-t-il.
Outre l'intérêt que suscite chez lui le droit, il y a aussi une bonne dose de pragmatisme dans cette démarche. «C'est une manière de préparer l'avenir, explique Thierry Apohéloz. Au parti socialiste, on a le droit qu'à trois mandats. Dans 4 ou 8 ans, j'aimerais m'orienter vers quelque chose qui me plaît», expose le maire. Il ne cache pas son intérêt pour un poste à responsabilités à l'Etat.
Renaud Bournoud
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