Il est désormais reconnu par l’OCDE que la politique familiale en Suisse est l’une des plus pauvres d’Europe. Nous atteignons la dernière place en matière d’efforts pour la petite enfance. En s’inscrivant dans une dynamique de son renforcement, certains partis n’y voient – hélas – que des dépenses supplémentaires.
A Genève, comme ailleurs, l’accueil de la petite enfance coûte cher, c’est vrai. Mais le retour sur investissement est particulièrement avantageux. Economiquement, des études suisses ont démontré que chaque franc investi en petite enfance en rapporte trois à l’économie, puisque, notamment, elle permet aux femmes de travailler, de consommer et de participer à l’effort fiscal. Au-delà de cela, notre politique d’accueil permet d’accompagner les enfants dans la construction de leur identité et de les préparer sereinement au long apprentissage de la vie auquel ils seront confrontés. Par une socialisation intelligente, par des mesures didactiques appropriées et grâce à un encadrement professionnel, sécurisé et adéquat, nos chers bambins bénéficient à Genève de conditions qui semblent certes enviables, mais qui sont avant tout nécessaires à leur bon développement en collectivité.
Dans la lutte contre les inégalités, la petite enfance joue un rôle majeur. Un accueil de qualité permet également à un enfant, lorsque les moyens sont attribués, de rattraper un déficit d’apprentissage, le préparant ainsi mieux à sa scolarité future. Loin d’être un handicap, une crèche avec un encadrement adéquat est un atout pour le futur de nos enfants.
Bien sûr, dans le secteur de la petite enfance, les mesures de sécurité sont, plus qu’ailleurs, particulièrement drastiques. On ne plaisante pas avec la sécurité, physique et psychique, d’une population aussi fragile et vulnérable que celle des enfants en bas âges. Dans ce domaine, notre société n’a pas à économiser des bouts de chandelle. Pourtant, dégrader ces mesures de sécurité, c’est exactement ce que veulent faire prochainement l’UDC, le MCG et le PLR, au travers d’une révision de la loi sur les structures d’accueil (J 6 29) : augmenter de 30% le nombre d’enfant par adulte, dans le seul but de diminuer les coûts de la petite enfance !
Actuellement, les mesures d’encadrement prévoient deux adultes pour un groupe de 20 enfants de 3-4 ans. Si un adulte doit s’occuper d’un élève qui s’est écorché un genou, le second gère le reste du groupe, soit 20 enfants. Imaginez un seul instant la situation de demain. Ce seront 26 enfants pour cette même tranche d’âge dont un encadrant devra s’occuper pendant que son collègue répond à des questions d’un parent. C’est pourtant ce que proposent ces partis. Il sera même encore possible, sur dérogation, d’augmenter le nombre d’enfants encadrés par adulte. Tout ceci est clairement inacceptable et dangereux !
Même au cycle élémentaire (à l’école enfantine), un enseignant ne gère pas autant d’enfants dans sa classe. Et on veut nous faire croire que, dans la petite enfance, cela est possible sans risque majeur ? Manifestement, pour certains partis politiques, la sécurité et le bon développement de nos enfants ne font pas le poids face à leur obsession d’économies en tout genre.
Pour ma part, bien entendu, je m’y oppose avec la dernière fermeté. Et je me demande bien qu’elle sera leur réaction le jour où l’un de nos enfants aura un accident pour cause de manque d’encadrement. Par la faute des incendiaires de la République. Parce que, pour certains, nos enfants valent moins que ce qu’ils coûtent en francs.
Non à la modification de la loi sur les structures d’accueil de la petite enfance !
Il est désormais reconnu par l’OCDE que la politique familiale en Suisse est l’une des plus pauvres d’Europe. Nous atteignons la dernière place en matière d’efforts pour la petite enfance. En s’inscrivant dans une dynamique de son renforcement, certains partis n’y voient – hélas – que des dépenses supplémentaires.
A Genève, comme ailleurs, l’accueil de la petite enfance coûte cher, c’est vrai. Mais le retour sur investissement est particulièrement avantageux. Economiquement, des études suisses ont démontré que chaque franc investi en petite enfance en rapporte trois à l’économie, puisque, notamment, elle permet aux femmes de travailler, de consommer et de participer à l’effort fiscal. Au-delà de cela, notre politique d’accueil permet d’accompagner les enfants dans la construction de leur identité et de les préparer sereinement au long apprentissage de la vie auquel ils seront confrontés. Par une socialisation intelligente, par des mesures didactiques appropriées et grâce à un encadrement professionnel, sécurisé et adéquat, nos chers bambins bénéficient à Genève de conditions qui semblent certes enviables, mais qui sont avant tout nécessaires à leur bon développement en collectivité.
Dans la lutte contre les inégalités, la petite enfance joue un rôle majeur. Un accueil de qualité permet également à un enfant, lorsque les moyens sont attribués, de rattraper un déficit d’apprentissage, le préparant ainsi mieux à sa scolarité future. Loin d’être un handicap, une crèche avec un encadrement adéquat est un atout pour le futur de nos enfants.
Bien sûr, dans le secteur de la petite enfance, les mesures de sécurité sont, plus qu’ailleurs, particulièrement drastiques. On ne plaisante pas avec la sécurité, physique et psychique, d’une population aussi fragile et vulnérable que celle des enfants en bas âges. Dans ce domaine, notre société n’a pas à économiser des bouts de chandelle. Pourtant, dégrader ces mesures de sécurité, c’est exactement ce que veulent faire prochainement l’UDC, le MCG et le PLR, au travers d’une révision de la loi sur les structures d’accueil (J 6 29) : augmenter de 30% le nombre d’enfant par adulte, dans le seul but de diminuer les coûts de la petite enfance !
Actuellement, les mesures d’encadrement prévoient deux adultes pour un groupe de 20 enfants de 3-4 ans. Si un adulte doit s’occuper d’un élève qui s’est écorché un genou, le second gère le reste du groupe, soit 20 enfants. Imaginez un seul instant la situation de demain. Ce seront 26 enfants pour cette même tranche d’âge dont un encadrant devra s’occuper pendant que son collègue répond à des questions d’un parent. C’est pourtant ce que proposent ces partis. Il sera même encore possible, sur dérogation, d’augmenter le nombre d’enfants encadrés par adulte. Tout ceci est clairement inacceptable et dangereux !
Même au cycle élémentaire (à l’école enfantine), un enseignant ne gère pas autant d’enfants dans sa classe. Et on veut nous faire croire que, dans la petite enfance, cela est possible sans risque majeur ? Manifestement, pour certains partis politiques, la sécurité et le bon développement de nos enfants ne font pas le poids face à leur obsession d’économies en tout genre.
Pour ma part, bien entendu, je m’y oppose avec la dernière fermeté. Et je me demande bien qu’elle sera leur réaction le jour où l’un de nos enfants aura un accident pour cause de manque d’encadrement. Par la faute des incendiaires de la République. Parce que, pour certains, nos enfants valent moins que ce qu’ils coûtent en francs.
Articles récents