Monsieur l'Ambassadeur de la République fédérale d'Allemagne,
Monsieur le représentant du Conseil d'Etat, directeur adjoint de l'office de la jeunesse,
Messieurs les Conseillers administratifs,
Mesdames les conseillères municipales, Messieurs les Conseillers municipaux,
Messieurs les secrétaires généraux,
Messieurs les directeurs de l'école allemande de Genève,
Mesdames et Messieurs les membres du comité de gestion,
Mesdames et Messieurs les responsables de service,
Messieurs les membres du jury du concours,
Messieurs les représentants des entreprises et mandataires,
Chers parents, chères et chers invités,
La question de la garde d'enfant est souvent source d'inquiétude certaine pour les jeunes parents ou futurs parents, car il n'est pas aisé de répondre à la question : quelle solution de garde pour mon enfant ?
C'est pourquoi ces dernières années la ville de Vernier s'est engagée fortement pour offrir de nouvelles places d'accueil institutionnelles, complétée récemment par les accueillantes familiales.
Il s'agit d'une réelle volonté politique.
Une politique familiale.Maigre contribution face aux tâches que la Confédération et le doivent embrasser plus radicalement.
Une politique économique.Plusieurs études suisses et romandes ont montré qu'un franc investi en petite enfance en rapporte trois à l'économie.
Une politique d'éducation. Les axes politiques que j'ai déterminés pour le service de la petite enfance indiquent : la création et le développement du lien social et familial, la prévention et l'intégration. Si les institution de la petite enfance ne sont pas des lieux préscolaires, ils doivent permettre de préparer les enfants à des compétences sociales, comportementales, de langage et de psychomotricité. Là encore, l'expérience montre que les enfants acquièrent des compétences fortes utiles pour leur parcours scolaire futur.
Une politique sociale.Cela est d'autant plus vrai lorsqu'on lit le rapport du Conseil fédéral sur sa stratégie de lutte contre la pauvreté. Je cite : « Une offre suffisante et financièrement accessible de structures d'accueil extrafamilial contribue elle aussi à lutter contre la pauvreté des familles. Une telle infrastructure permet en effet une participation accrue des parents à la vie professionnelle et offre aux enfants une meilleure intégration sociale et scolaire? (p. 60).
C'est fort de cet encouragement dans cette politique volontariste que nous sommes présents cet après-midi pour marquer la pose de la première pierre. Après SIG, Vernier expérimente avec un immense plaisir la collaboration avec d'autres partenaires. Les relations avec l'école allemande avec le Kindergarten et les locaux de la petite enfance et des entreprises sises sur la commune le confirment.
Je vais toutefois faire un déçu ce soir. Le président de la commission sociale, M. Pierre RONGET, fervent défenseur de la petite enfance espérait une institution bilingue. Celle-ci ne le sera pas, mais je ne doute aucunement que les échanges fréquents et fructueux permettront aux enfants de nos deux institutions de s'écouter dans une langue étrangère.
Je souhaiterai remercier les membres du jury, les architectes et leurs mandataires, l'école allemande de Genève, l'office de la jeunesse pour son soutien constant, la fondation Hainard.
Quelques mots sur cette extraordinaire fondation située à Bernex découverte grâce à notre ancien collègue Alain-Dominique MAURIS.La Fondation Hainard a pour but de conserver et faire connaître les oeuvres des artistes de la famille Hainard. Elle a pour siège l'Atelier Robert Hainard où les oeuvres sont visibles dans le cadre professionnel et familial authentique de Germaine et Robert Hainard. Robert Hainard était un visionnaire, précurseur de l'écologie et artiste aux dons multiples : sculpteur, graveur sur bois, peintre, naturaliste, philosophe, écrivain; il a consacré sa vie à la défense et à l'illustration de la nature sauvage et libre.
Pour conclure,je terminerai mon propos avec une citation célèbre de la romancière brésilienne Sya Luft dans son roman « Pertes et profits » : « L'enfance est le sol sur lequel nous marcherons toute notre vie ».
Je vous remercie de votre attention et me réjouis de vous retrouver, toutes et tous, l'an prochain pour inaugurer notre pavillon de l'enfance. Dans l'intervalle, je souhaite aux ouvriers et aux architectes une belle construction.
Thierry APOTHELOZ, Conseiller administratif en charge de la petite enfance
La sculpture achetée par Vernier à la Fondation Hainard
« Les marcassins »
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Yvan Rochat, Patrick Leuba et M. Eden enterrent le coffret contenant :
les journaux du jour, un rapport d’activité de l’école allemande, un exempaire de notre journal communal « Actualités Vernier », la délibération municipale votée pour la construction du pavillon de l’enfance, une pièce de CHF 5.–
Discours pour la pose de la première pierre du Pavillon de l’enfance à Vernier-village
Monsieur l'Ambassadeur de la République fédérale d'Allemagne,
Monsieur le représentant du Conseil d'Etat, directeur adjoint de l'office de la jeunesse,
Messieurs les Conseillers administratifs,
Mesdames les conseillères municipales, Messieurs les Conseillers municipaux,
Messieurs les secrétaires généraux,
Messieurs les directeurs de l'école allemande de Genève,
Mesdames et Messieurs les membres du comité de gestion,
Mesdames et Messieurs les responsables de service,
Messieurs les membres du jury du concours,
Messieurs les représentants des entreprises et mandataires,
Chers parents, chères et chers invités,
La question de la garde d'enfant est souvent source d'inquiétude certaine pour les jeunes parents ou futurs parents, car il n'est pas aisé de répondre à la question : quelle solution de garde pour mon enfant ?
C'est pourquoi ces dernières années la ville de Vernier s'est engagée fortement pour offrir de nouvelles places d'accueil institutionnelles, complétée récemment par les accueillantes familiales.
Il s'agit d'une réelle volonté politique.
Une politique familiale. Maigre contribution face aux tâches que la Confédération et le doivent embrasser plus radicalement.
Une politique économique. Plusieurs études suisses et romandes ont montré qu'un franc investi en petite enfance en rapporte trois à l'économie.
Une politique d'éducation. Les axes politiques que j'ai déterminés pour le service de la petite enfance indiquent : la création et le développement du lien social et familial, la prévention et l'intégration. Si les institution de la petite enfance ne sont pas des lieux préscolaires, ils doivent permettre de préparer les enfants à des compétences sociales, comportementales, de langage et de psychomotricité. Là encore, l'expérience montre que les enfants acquièrent des compétences fortes utiles pour leur parcours scolaire futur.
Une politique sociale. Cela est d'autant plus vrai lorsqu'on lit le rapport du Conseil fédéral sur sa stratégie de lutte contre la pauvreté. Je cite : « Une offre suffisante et financièrement accessible de structures d'accueil extrafamilial contribue elle aussi à lutter contre la pauvreté des familles. Une telle infrastructure permet en effet une participation accrue des parents à la vie professionnelle et offre aux enfants une meilleure intégration sociale et scolaire? (p. 60).
C'est fort de cet encouragement dans cette politique volontariste que nous sommes présents cet après-midi pour marquer la pose de la première pierre. Après SIG, Vernier expérimente avec un immense plaisir la collaboration avec d'autres partenaires. Les relations avec l'école allemande avec le Kindergarten et les locaux de la petite enfance et des entreprises sises sur la commune le confirment.
Je vais toutefois faire un déçu ce soir. Le président de la commission sociale, M. Pierre RONGET, fervent défenseur de la petite enfance espérait une institution bilingue. Celle-ci ne le sera pas, mais je ne doute aucunement que les échanges fréquents et fructueux permettront aux enfants de nos deux institutions de s'écouter dans une langue étrangère.
Je souhaiterai remercier les membres du jury, les architectes et leurs mandataires, l'école allemande de Genève, l'office de la jeunesse pour son soutien constant, la fondation Hainard.
Quelques mots sur cette extraordinaire fondation située à Bernex découverte grâce à notre ancien collègue Alain-Dominique MAURIS. La Fondation Hainard a pour but de conserver et faire connaître les oeuvres des artistes de la famille Hainard. Elle a pour siège l'Atelier Robert Hainard où les oeuvres sont visibles dans le cadre professionnel et familial authentique de Germaine et Robert Hainard. Robert Hainard était un visionnaire, précurseur de l'écologie et artiste aux dons multiples : sculpteur, graveur sur bois, peintre, naturaliste, philosophe, écrivain; il a consacré sa vie à la défense et à l'illustration de la nature sauvage et libre.
Pour conclure, je terminerai mon propos avec une citation célèbre de la romancière brésilienne Sya Luft dans son roman « Pertes et profits » : « L'enfance est le sol sur lequel nous marcherons toute notre vie ».
Je vous remercie de votre attention et me réjouis de vous retrouver, toutes et tous, l'an prochain pour inaugurer notre pavillon de l'enfance. Dans l'intervalle, je souhaite aux ouvriers et aux architectes une belle construction.
Thierry APOTHELOZ, Conseiller administratif en charge de la petite enfance
La sculpture achetée par Vernier à la Fondation Hainard
« Les marcassins »
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Yvan Rochat, Patrick Leuba et M. Eden enterrent le coffret contenant :
les journaux du jour, un rapport d’activité de l’école allemande, un exempaire de notre journal communal « Actualités Vernier », la délibération municipale votée pour la construction du pavillon de l’enfance, une pièce de CHF 5.–
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