La Ville de Vernier a choisi la journée internationale des personnes âgées pour lancer son projet novateur de réseau seniors. Explications.
Thierry Apothéloz, conseiller administratif à Vernier
Parmi les 5184 seniors recensés dans la ville de Vernier, plus de 800 sont touchés par un risque d’isolement. C’est la population que vise particulièrement le Réseau Seniors Vernier (RSV). Sa volonté: créer un environnement qui puisse répondre aux besoins de ces personnes avec une approche centrée sur les proches aidants – des personnes qui fournissent une aide et des soins à domicile de manière non rémunérée.
Par une première prise de contact via courrier, le Réseau Seniors Vernier cherche à comprendre quels sont les besoins et les suggestions que peuvent avoir les gens d’âge mûr. S’ensuivra, des rencontres à domicile afin d’aboutir à l’approche la plus personnalisée possible.
Comment est-ce que ce RSV fonctionne? Réponse avec Thierry Apothéloz, en charge de la cohésion sociale à la ville de Vernier: «Nous mettons en place un système à deux axes. Le premier comprend les bénévoles que nous avons recrutés et formés conjointement avec la Croix-Rouge genevoise. Ces derniers seront en mesure de répondre aux besoins quotidiens spécifiques de toute personne âgée. Le deuxième concerne le cercle de partenaires que nous avons réunis, dont notamment Pro Senectute et l’association d’aide et soins à domicile. Grâce à leur entraide nous permettrons aux seniors d’accéder plus facilement à des réseaux communautaires et des activités, notamment en proposant qu’une personne les accompagne lors de leur première activité de groupe.»
Le service de cohésion sociale qui est en charge du projet s’inquiète tout particulièrement de la problématique des personnes dont la langue natale n’est pas le français. «Contrairement à ce qu’il se passait il y a dix ans, beaucoup d’Italiens issus des premières vagues d’immigration ne rentrent pas au pays à l’âge de la retraite. Par conséquent, ils se retrouvent isolés et n’osent souvent pas chercher de l’aide», explique Philippe Noverraz, délégué aux seniors. Avec plus de 46% d’étrangers à Vernier, l’objectif est donc de favoriser les contacts entre les communautés parlant la même langue mais également de leur fournir des informations précises qui pourront les concerner.
Ce réseau s’inscrit dans la continuité des projets lancés par la Ville de Vernier entre 2007 et 2011. A cette époque, le service de cohésion sociale avait notamment lancé une délégation des seniors, ainsi que des activités et promotions à leur intention. «Nous cherchons concrètement à améliorer la qualité de vie des personnes âgées, à favoriser les liens communautaires et surtout à lutter contre la précarité», explique Marko Bandler, responsable du service de la cohésion sociale.
Le projet RSV, qui a débuté cette année, s’étalera sur trois ans avec un rapport et bilan final en 2015. Si l’opération s’avérait fructueuse, d’autres communes et zones suburbaines de la ville de Genève pourraient suivre ce projet.
In Tribune de Genève / 01.10.2013 / Sara Bandelier
Un réseau pour venir en aide aux personnes âgées
La Ville de Vernier a choisi la journée internationale des personnes âgées pour lancer son projet novateur de réseau seniors. Explications.
Thierry Apothéloz, conseiller administratif à Vernier
Parmi les 5184 seniors recensés dans la ville de Vernier, plus de 800 sont touchés par un risque d’isolement. C’est la population que vise particulièrement le Réseau Seniors Vernier (RSV). Sa volonté: créer un environnement qui puisse répondre aux besoins de ces personnes avec une approche centrée sur les proches aidants – des personnes qui fournissent une aide et des soins à domicile de manière non rémunérée.
Par une première prise de contact via courrier, le Réseau Seniors Vernier cherche à comprendre quels sont les besoins et les suggestions que peuvent avoir les gens d’âge mûr. S’ensuivra, des rencontres à domicile afin d’aboutir à l’approche la plus personnalisée possible.
Comment est-ce que ce RSV fonctionne? Réponse avec Thierry Apothéloz, en charge de la cohésion sociale à la ville de Vernier: «Nous mettons en place un système à deux axes. Le premier comprend les bénévoles que nous avons recrutés et formés conjointement avec la Croix-Rouge genevoise. Ces derniers seront en mesure de répondre aux besoins quotidiens spécifiques de toute personne âgée. Le deuxième concerne le cercle de partenaires que nous avons réunis, dont notamment Pro Senectute et l’association d’aide et soins à domicile. Grâce à leur entraide nous permettrons aux seniors d’accéder plus facilement à des réseaux communautaires et des activités, notamment en proposant qu’une personne les accompagne lors de leur première activité de groupe.»
Le service de cohésion sociale qui est en charge du projet s’inquiète tout particulièrement de la problématique des personnes dont la langue natale n’est pas le français. «Contrairement à ce qu’il se passait il y a dix ans, beaucoup d’Italiens issus des premières vagues d’immigration ne rentrent pas au pays à l’âge de la retraite. Par conséquent, ils se retrouvent isolés et n’osent souvent pas chercher de l’aide», explique Philippe Noverraz, délégué aux seniors. Avec plus de 46% d’étrangers à Vernier, l’objectif est donc de favoriser les contacts entre les communautés parlant la même langue mais également de leur fournir des informations précises qui pourront les concerner.
Ce réseau s’inscrit dans la continuité des projets lancés par la Ville de Vernier entre 2007 et 2011. A cette époque, le service de cohésion sociale avait notamment lancé une délégation des seniors, ainsi que des activités et promotions à leur intention. «Nous cherchons concrètement à améliorer la qualité de vie des personnes âgées, à favoriser les liens communautaires et surtout à lutter contre la précarité», explique Marko Bandler, responsable du service de la cohésion sociale.
Le projet RSV, qui a débuté cette année, s’étalera sur trois ans avec un rapport et bilan final en 2015. Si l’opération s’avérait fructueuse, d’autres communes et zones suburbaines de la ville de Genève pourraient suivre ce projet.
In Tribune de Genève / 01.10.2013 / Sara Bandelier
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