Dans une Genève qui s’enrichit avec une croissance économique forte et qui dans le même temps génère des inégalités, les associations constituent un pilier de la République et un facteur de cohésion sociale. Les valeurs associatives figurent au centre de mes préoccupations, au sein de mon projet de société.
C’est pourquoi, samedi dernier, j’ai tenu à rencontrer leurs représentant-e-s pour débattre de la place et du rôle des associations. De nombreuses personnes engagées à Genève dans le mieux vivre ensemble, ainsi que Anne Emery-Torracinta et Antonio Hodgers ont répondu positivement à mon invitation.
Le manque d’une véritable reconnaissance du travail associatif doit impérativement être corrigé. En cela, il s’agit de considérer les associations comme un réel partenaire, de privilégier le dialogue et de restaurer la confiance avec les autorités publiques. Afin de renforcer et améliorer la communication, l’organisation d’un rassemblement périodique s’impose.
Genève dispose d’un tissu associatif de plus de 1800 associations extrêmement actives notamment dans le secteur social, culturel, sportif ou environnemental. Les associations favorisent la cohésion sociale, réduisent les inégalités et s’inscrivent ainsi pleinement dans le paysage démocratique et républicain. Dans bien des domaines, elles constituent des relais indispensables, des interlocutrices incontournables et symbolisent le véritable ciment de la société.
L’implication de chacune, leur participation active dans la vie de la Cité les érigent comme une nouvelle expression de la citoyenneté. Leur mission sur le terrain est plus que jamais déterminante, notamment en matière d’accueil et d’intégration des nouveaux et nouvelles arrivant-e-s et d’accompagnement des différentes cultures.
En d’autres termes, elles tentent de promouvoir une société inclusive pour plus de justice sociale et de solidarité.
Restaurer la confiance et l’image des associations
Pourtant, au cours du Forum du samedi 2 novembre dernier, les associations nous ont fait part de leur manque criant de reconnaissance. Leur utilité sociale n’est pas suffisamment mise en avant au-delà des prestations délivrées. Cette non-reconnaissance dans le meilleur des cas, voire le mépris de la part d’une droite « décomplexée » met à mal le rôle associatif. Les volontaires, les bénévoles sont quant à eux déconsidérés, démotivés.
Autre point de discorde, les modalités d’application de la loi sur les indemnités et les aides financières (LIAF). Si cette dernière n’est pas remise en cause, puisque tous et toutes s’accordent sur la nécessité de rendre des comptes et justifier de l’utilisation des deniers publics, la LIAF présente cependant des lourdeurs administratives insupportables pour les petites et moyennes associations. Il conviendrait par exemple de dissocier davantage les grandes institutions des plus petites associations.
Nombre d’associations préconisent une véritable structure de dialogue permanente les incluant davantage à l’élaboration des politiques et des infrastructures publiques.
Les différent-e-s intervenant-e-s ont insisté sur la volonté de revenir à un véritable « contrat de partenariat » plus souple, fondé sur la confiance qui consisterait davantage à élaborer et réaliser de manière commune.
Des propositions
Le forum des associations de samedi nous a permis de poser les premières bases pour un échange constructif qui va s’inscrire dans un processus sur le long terme et plusieurs pistes de travail ont concrètement été formulées.
Il s’agit notamment de la mise en œuvre de la nouvelle Constitution, en particulier l’article 211 qui devrait apporter un meilleur soutien du canton aux activités associatives concernant la logistique, la formation ou l’emploi et garantir le bon fonctionnement des associations. Le Canton et les communes afficheraient ainsi sa volonté de les considérer comme un réel pilier de la démocratie.
La nécessité de s’appuyer sur la compétence, l’expérience, l’expertise des associations dans l’élaboration des politiques publiques devra être encouragée. Concernant la LIAF, il conviendrait de valoriser les principes de partenariat et de transparence, en respectant l’autonomie des associations.
L’idée d’instaurer des assises associatives devrait permettre de travailler sur l’image et la communication, de restaurer la relation de confiance entre l’Etat et les associations, de valoriser le rôle critique et le rôle d’interlocuteur.
Par ailleurs, une meilleure connexion entre les réseaux – multiculturels-migrants, économie sociale et solidaire, socioculturels, culturels, sportifs ou insertion-entraide – favoriserait la coordination et les différents échanges.
Enfin la nouvelle loi sur la cohésion sociale en milieu urbain offre l’opportunité d’organiser au niveau local des dispositifs de concertation avec les associations et la société civile.
Ces propositions, simples et efficaces, sont d’importance si on veut pouvoir continuer à bénéficier de la richesse de nos associations. Je serai particulièrement attentif à les mettre en œuvre lors de la prochaine législature.
Piliers de la République, les associations doivent être de véritables partenaires pour les autorités publiques.
Dans une Genève qui s’enrichit avec une croissance économique forte et qui dans le même temps génère des inégalités, les associations constituent un pilier de la République et un facteur de cohésion sociale. Les valeurs associatives figurent au centre de mes préoccupations, au sein de mon projet de société.
C’est pourquoi, samedi dernier, j’ai tenu à rencontrer leurs représentant-e-s pour débattre de la place et du rôle des associations. De nombreuses personnes engagées à Genève dans le mieux vivre ensemble, ainsi que Anne Emery-Torracinta et Antonio Hodgers ont répondu positivement à mon invitation.
Le manque d’une véritable reconnaissance du travail associatif doit impérativement être corrigé. En cela, il s’agit de considérer les associations comme un réel partenaire, de privilégier le dialogue et de restaurer la confiance avec les autorités publiques. Afin de renforcer et améliorer la communication, l’organisation d’un rassemblement périodique s’impose.
Genève dispose d’un tissu associatif de plus de 1800 associations extrêmement actives notamment dans le secteur social, culturel, sportif ou environnemental. Les associations favorisent la cohésion sociale, réduisent les inégalités et s’inscrivent ainsi pleinement dans le paysage démocratique et républicain. Dans bien des domaines, elles constituent des relais indispensables, des interlocutrices incontournables et symbolisent le véritable ciment de la société.
L’implication de chacune, leur participation active dans la vie de la Cité les érigent comme une nouvelle expression de la citoyenneté. Leur mission sur le terrain est plus que jamais déterminante, notamment en matière d’accueil et d’intégration des nouveaux et nouvelles arrivant-e-s et d’accompagnement des différentes cultures.
En d’autres termes, elles tentent de promouvoir une société inclusive pour plus de justice sociale et de solidarité.
Restaurer la confiance et l’image des associations
Pourtant, au cours du Forum du samedi 2 novembre dernier, les associations nous ont fait part de leur manque criant de reconnaissance. Leur utilité sociale n’est pas suffisamment mise en avant au-delà des prestations délivrées. Cette non-reconnaissance dans le meilleur des cas, voire le mépris de la part d’une droite « décomplexée » met à mal le rôle associatif. Les volontaires, les bénévoles sont quant à eux déconsidérés, démotivés.
Autre point de discorde, les modalités d’application de la loi sur les indemnités et les aides financières (LIAF). Si cette dernière n’est pas remise en cause, puisque tous et toutes s’accordent sur la nécessité de rendre des comptes et justifier de l’utilisation des deniers publics, la LIAF présente cependant des lourdeurs administratives insupportables pour les petites et moyennes associations. Il conviendrait par exemple de dissocier davantage les grandes institutions des plus petites associations.
Nombre d’associations préconisent une véritable structure de dialogue permanente les incluant davantage à l’élaboration des politiques et des infrastructures publiques.
Les différent-e-s intervenant-e-s ont insisté sur la volonté de revenir à un véritable « contrat de partenariat » plus souple, fondé sur la confiance qui consisterait davantage à élaborer et réaliser de manière commune.
Des propositions
Le forum des associations de samedi nous a permis de poser les premières bases pour un échange constructif qui va s’inscrire dans un processus sur le long terme et plusieurs pistes de travail ont concrètement été formulées.
Il s’agit notamment de la mise en œuvre de la nouvelle Constitution, en particulier l’article 211 qui devrait apporter un meilleur soutien du canton aux activités associatives concernant la logistique, la formation ou l’emploi et garantir le bon fonctionnement des associations. Le Canton et les communes afficheraient ainsi sa volonté de les considérer comme un réel pilier de la démocratie.
La nécessité de s’appuyer sur la compétence, l’expérience, l’expertise des associations dans l’élaboration des politiques publiques devra être encouragée. Concernant la LIAF, il conviendrait de valoriser les principes de partenariat et de transparence, en respectant l’autonomie des associations.
L’idée d’instaurer des assises associatives devrait permettre de travailler sur l’image et la communication, de restaurer la relation de confiance entre l’Etat et les associations, de valoriser le rôle critique et le rôle d’interlocuteur.
Par ailleurs, une meilleure connexion entre les réseaux – multiculturels-migrants, économie sociale et solidaire, socioculturels, culturels, sportifs ou insertion-entraide – favoriserait la coordination et les différents échanges.
Enfin la nouvelle loi sur la cohésion sociale en milieu urbain offre l’opportunité d’organiser au niveau local des dispositifs de concertation avec les associations et la société civile.
Ces propositions, simples et efficaces, sont d’importance si on veut pouvoir continuer à bénéficier de la richesse de nos associations. Je serai particulièrement attentif à les mettre en œuvre lors de la prochaine législature.
Thierry APOTHELOZ
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