Madame la Conseillère administrative, chère Esther,
Mesdames et Messieurs les Conseillers municipaux,
Mesdames et Messieurs les représentants de l’Armée du Salut à Genève et en Suisse,
Mesdames et Messieurs les invités,
C’est pour moi un plaisir autant qu’un honneur que d’être présent en ce jour à vos côtés pour célébrer les 75 ans des Brocantes de l’Armée du salut à Genève, et plus particulièrement célébrer une année d’implantation à Vernier.
Les brocantes sont des lieux essentiels.
Elles ont bien entendu une fonction sociale, mais également un rôle écologique autant qu’économique. Madame ALDER, ici présente, sera certainement du même avis : elles incarnent, avec force, le développement durable dans tout ce qu’il apporte de positif à notre société. En donnant une seconde vie à des objets nécessaires, les brocantes contribuent en effet à donner de l’emploi, à favoriser un recyclage intelligent et à offrir des biens à bas prix pour celles et ceux qui en ont besoin. N’est-ce pas là un rôle formidable, dont tout le monde, au final, ressort gagnant ?
Les brocantes sont des lieux merveilleux, qui fourmillent de mille objets, dont certains ne veulent plus, et dont d’autres ont réellement besoin. On y vient parfois pour décorer son appartement, pour trouver un meuble original ou un objet qui sort de l’ordinaire. Mais, dans la réalité, on y vient aussi surtout parce qu’on y trouve souvent les fournitures qu’on ne peut souvent simplement pas s’offrir ailleurs.
Qui d’entre nous n’a jamais mis les pieds dans une brocante pour trouver à moindre prix le meuble, l’objet ou la machine dont il ou elle avait un réel besoin mais ne pouvait décemment pas se l’offrir sur le marché usuel.
Car, c’est là une triste réalité sur laquelle l’Armée du Salut fera le même constat que moi, la précarité dans notre pays, dans notre canton et – en ce qui me concerne – dans la ville de Vernier est une triste réalité qui demeure loin de disparaître.
Dans un pays comme le nôtre, qui produit tant de richesses, il existe encore des gens pour lesquels les brocantes ne sont pas un choix, mais réellement une nécessité. Pour s’offrir un réfrigérateur, un lit, une table de cuisine, bref, pour pouvoir avec dignité meubler son modeste logis, dont on a déjà du mal à payer le loyer.
Les brocantes sont souvent des bouées de sauvetage, grâce auxquelles beaucoup de nos concitoyens parviennent, de justesse, à rester à flot.
Est-il utile de rappeler que ici, à Vernier, la ville la plus précarisée du canton, l’installation depuis un an de la Brocante de l’Armée du Salut joue un rôle fondamental : celui d’une soupape de sécurité, d’une mine à bonnes affaires et de lieu nécessaire pour celles et ceux qui n’ont pas d’autre choix pour simplement se meubler que de devoir acheter les meubles que d’autres ne veulent plus ?
Dans une commune où beaucoup se battent pour leur dignité, pour le droit de pouvoir vivre plutôt que survivre, un espace aussi accueillant que celui-ci apporte aussi un peu d’espoir. On se dit que les sous qu’on dépense ici, plutôt que dans un magasin d’ameublement hors de portée de notre bourse, nous permettra peut-être d’économiser ailleurs et d’offrir aux siens la perspective de jours meilleurs.
Je remercie vivement ici l’Armée du Salut d’avoir choisi notre commune pour y fêter leur 75e anniversaire et d’y avoir implanté cette magnifique Brocante. Elle n’aurait pas pu faire de choix d’emplacement plus judicieux à mes yeux, tant les besoins sont ici réels.
Laissez-moi en effet vous donner quelques chiffres : à Vernier, en effet, c’est plus d’un habitant sur cinq qui touche des prestations sociales. C’est deux fois plus que la moyenne cantonale. Nous avons le revenu par habitant le plus bas du canton et le taux de chômage le plus élevé. Et sur les dix plus précarisés des 475 quartiers qui composent notre canton, six se situent sur le territoire de Vernier.
A la frontière entre le Lignon, les Libellules et Châtelaine, nul doute que cette magnifique Brocante a trouvé ici sa plus juste place !
Je souhaite plein succès et longue vie à cet espace convivial, chaleureux, indispensable, ainis qu’aux brocantes genevoises. Puisse-t-il encore longtemps apporter du bonheur, du soulagement et de l’espoir, à celles et ceux qui en ont le plus besoin !
Les brocantes de l’armée du Salut : 75 ans de présence à Genève
Madame la Conseillère administrative, chère Esther,
Mesdames et Messieurs les Conseillers municipaux,
Mesdames et Messieurs les représentants de l’Armée du Salut à Genève et en Suisse,
Mesdames et Messieurs les invités,
C’est pour moi un plaisir autant qu’un honneur que d’être présent en ce jour à vos côtés pour célébrer les 75 ans des Brocantes de l’Armée du salut à Genève, et plus particulièrement célébrer une année d’implantation à Vernier.
Les brocantes sont des lieux essentiels.
Elles ont bien entendu une fonction sociale, mais également un rôle écologique autant qu’économique. Madame ALDER, ici présente, sera certainement du même avis : elles incarnent, avec force, le développement durable dans tout ce qu’il apporte de positif à notre société. En donnant une seconde vie à des objets nécessaires, les brocantes contribuent en effet à donner de l’emploi, à favoriser un recyclage intelligent et à offrir des biens à bas prix pour celles et ceux qui en ont besoin. N’est-ce pas là un rôle formidable, dont tout le monde, au final, ressort gagnant ?
Les brocantes sont des lieux merveilleux, qui fourmillent de mille objets, dont certains ne veulent plus, et dont d’autres ont réellement besoin. On y vient parfois pour décorer son appartement, pour trouver un meuble original ou un objet qui sort de l’ordinaire. Mais, dans la réalité, on y vient aussi surtout parce qu’on y trouve souvent les fournitures qu’on ne peut souvent simplement pas s’offrir ailleurs.
Qui d’entre nous n’a jamais mis les pieds dans une brocante pour trouver à moindre prix le meuble, l’objet ou la machine dont il ou elle avait un réel besoin mais ne pouvait décemment pas se l’offrir sur le marché usuel.
Car, c’est là une triste réalité sur laquelle l’Armée du Salut fera le même constat que moi, la précarité dans notre pays, dans notre canton et – en ce qui me concerne – dans la ville de Vernier est une triste réalité qui demeure loin de disparaître.
Dans un pays comme le nôtre, qui produit tant de richesses, il existe encore des gens pour lesquels les brocantes ne sont pas un choix, mais réellement une nécessité. Pour s’offrir un réfrigérateur, un lit, une table de cuisine, bref, pour pouvoir avec dignité meubler son modeste logis, dont on a déjà du mal à payer le loyer.
Les brocantes sont souvent des bouées de sauvetage, grâce auxquelles beaucoup de nos concitoyens parviennent, de justesse, à rester à flot.
Est-il utile de rappeler que ici, à Vernier, la ville la plus précarisée du canton, l’installation depuis un an de la Brocante de l’Armée du Salut joue un rôle fondamental : celui d’une soupape de sécurité, d’une mine à bonnes affaires et de lieu nécessaire pour celles et ceux qui n’ont pas d’autre choix pour simplement se meubler que de devoir acheter les meubles que d’autres ne veulent plus ?
Dans une commune où beaucoup se battent pour leur dignité, pour le droit de pouvoir vivre plutôt que survivre, un espace aussi accueillant que celui-ci apporte aussi un peu d’espoir. On se dit que les sous qu’on dépense ici, plutôt que dans un magasin d’ameublement hors de portée de notre bourse, nous permettra peut-être d’économiser ailleurs et d’offrir aux siens la perspective de jours meilleurs.
Je remercie vivement ici l’Armée du Salut d’avoir choisi notre commune pour y fêter leur 75e anniversaire et d’y avoir implanté cette magnifique Brocante. Elle n’aurait pas pu faire de choix d’emplacement plus judicieux à mes yeux, tant les besoins sont ici réels.
Laissez-moi en effet vous donner quelques chiffres : à Vernier, en effet, c’est plus d’un habitant sur cinq qui touche des prestations sociales. C’est deux fois plus que la moyenne cantonale. Nous avons le revenu par habitant le plus bas du canton et le taux de chômage le plus élevé. Et sur les dix plus précarisés des 475 quartiers qui composent notre canton, six se situent sur le territoire de Vernier.
A la frontière entre le Lignon, les Libellules et Châtelaine, nul doute que cette magnifique Brocante a trouvé ici sa plus juste place !
Je souhaite plein succès et longue vie à cet espace convivial, chaleureux, indispensable, ainis qu’aux brocantes genevoises. Puisse-t-il encore longtemps apporter du bonheur, du soulagement et de l’espoir, à celles et ceux qui en ont le plus besoin !
Le Lignon, le 23 avril 2015
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