Apprentissages | «Moyen!» Voici l'appréciation d'entreprises, sondées lors de la Cité des métiers, sur le niveau scolaire et le comportement des jeunes.
«Nous voulions connaître les motivations des patrons à former des apprentis aujourd'hui», explique Katia Peccoud, responsable du Service de la jeunesse et de l'emploi de Vernier. Lors de la Cité des métiers, qui a eu lieu à Palexpo du 24 au 29 novembre, 66 représentants d'entreprises (les deux tiers issus du privé) ont donc été questionnés. Particularité de l'exercice: ce sont des jeunes, suivis par ledit service verniolan dans le cadre d'une mise en situation de travail, qui ont mené l'enquête.
Près de 20% des entreprises sondées provenaient du secteur de la construction, 12% de l'économie/administration et 12% de l'environnement social et des sciences humaines. Environ 60% des répondants travaillaient dans des sociétés dotées de plus de 100 employés.
A la question «Que pensez-vous du niveau scolaire des apprentis de 1re?année?», une minorité trouve qu'il est bon (22%).
Un pourcentage équivalent le taxe de mauvais et plus de 50% le qualifient de moyen. En croisant ces données avec le domaine d'activité, on constate que les employeurs du tertiaire jugent le niveau plus satisfaisant (24,2%) que ceux du secondaire (20,7%).
Français à améliorer
Le français figure au premier rang des branches à améliorer (40% des répondants), suivi des mathématiques (25%). La maîtrise des langues laisse, elle aussi, à désirer. Si l'on analyse les résultats plus en détail, près de 40% des entreprises du secondaire estiment que les mathématiques devraient être perfectionnées, contre 17,9% dans le tertiaire. A contrario, 54% pensent que le français doit être amélioré dans le tertiaire, contre 37% dans le secondaire.
Quant au comportement des jeunes, il est globalement perçu comme moyen; seul un patron sur dix l'estime insuffisant: respect, ponctualité et motivation devraient ainsi être corrigés.
Le manque de temps freine, en outre, bien des patrons à former des jeunes; les questions économiques liées aux coûts semblent moins dissuasives. Enfin, pour 77% des professionnels sondés, la participation à la Cité des métiers est un facteur d'encouragement à l'accueil d'apprentis.
Le service de la jeunesse et de l’emploi de Vernier questionne les patrons à propos de leurs apprentis.
Des patrons jugent leurs apprentis
Apprentissages | «Moyen!» Voici l'appréciation d'entreprises, sondées lors de la Cité des métiers, sur le niveau scolaire et le comportement des jeunes.
LAURENCE BÉZAGUET | 06.01.2010
«Nous voulions connaître les motivations des patrons à former des apprentis aujourd'hui», explique Katia Peccoud, responsable du Service de la jeunesse et de l'emploi de Vernier. Lors de la Cité des métiers, qui a eu lieu à Palexpo du 24 au 29 novembre, 66 représentants d'entreprises (les deux tiers issus du privé) ont donc été questionnés. Particularité de l'exercice: ce sont des jeunes, suivis par ledit service verniolan dans le cadre d'une mise en situation de travail, qui ont mené l'enquête.
Près de 20% des entreprises sondées provenaient du secteur de la construction, 12% de l'économie/administration et 12% de l'environnement social et des sciences humaines. Environ 60% des répondants travaillaient dans des sociétés dotées de plus de 100 employés.
A la question «Que pensez-vous du niveau scolaire des apprentis de 1re?année?», une minorité trouve qu'il est bon (22%).
Un pourcentage équivalent le taxe de mauvais et plus de 50% le qualifient de moyen. En croisant ces données avec le domaine d'activité, on constate que les employeurs du tertiaire jugent le niveau plus satisfaisant (24,2%) que ceux du secondaire (20,7%).
Français à améliorer
Le français figure au premier rang des branches à améliorer (40% des répondants), suivi des mathématiques (25%). La maîtrise des langues laisse, elle aussi, à désirer. Si l'on analyse les résultats plus en détail, près de 40% des entreprises du secondaire estiment que les mathématiques devraient être perfectionnées, contre 17,9% dans le tertiaire. A contrario, 54% pensent que le français doit être amélioré dans le tertiaire, contre 37% dans le secondaire.
Quant au comportement des jeunes, il est globalement perçu comme moyen; seul un patron sur dix l'estime insuffisant: respect, ponctualité et motivation devraient ainsi être corrigés.
Le manque de temps freine, en outre, bien des patrons à former des jeunes; les questions économiques liées aux coûts semblent moins dissuasives. Enfin, pour 77% des professionnels sondés, la participation à la Cité des métiers est un facteur d'encouragement à l'accueil d'apprentis.
In www.tdg.ch
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