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Inauguration de la 5ème édition : Antigel, un festival à la rencontre des communes.

25 janvier 2015 Thierry 0 Comments

C’est pour moi un plaisir autant qu’un honneur, en tant que vice-président de l’association des communes genevoises, que de pouvoir vous adresser quelques mots ce soir, en marge de l’ouverture du Festival Antigel.

« Qu’y a-t-il à l’origine des grandes inventions ? Des rêves !« . Le festival Antigel est ainsi né d’un rêve, partagé à trois, dans une petite cuisine. Rêve partagé désormais avec 21 communes, dont quatre nouvelles pour cette présente édition.

Ce festival est le dernier « poids lourd » venu sur la scène culturelle genevoise. En quatre ans, il n’en est pas moins devenu, un événement incontournable de la scène culturelle de notre canton.

Eclectique, multisectoriel, ambitieux, original, émotionnel, Antigel est une réussite. Cette 5ème édition s’annonce comme particulièrement prometteuse ! Concerts, activités artistiques diverses, programmation bigarrée qui offre une place à tous les styles. Voilà peut-être la recette de ce succès qui ne se dément pas, édition après édition.

Antigel, c’est un festival unique, dont la générosité répond à presque tous les goûts. Et loin de se contenter d’un lieu unique, sa programmation hétéroclite se disperse dans tout le canton, dans tous les quartiers, pour le plus grand bonheur des genevois.

C’est probablement cela qui me réjouit le plus : en allant dans les quartiers populaires, Antigel a compris que la Culture pour toutes et tous doit s’extirper des centres urbains et se rapprocher de toutes les populations. C’est donc une réelle fierté pour Vernier que de voir une page de ce festival pas comme les autres se tourner en son sein.

En choisissant cet angle d’attaque, Antigel contribue à mon sens grandement à décloisonner la culture contemporaine, à lui ôter ce caractère élitiste qu’on lui reproche parfois – à tort – de véhiculer. Programmation éclatée, styles éclatés, lieux éclatés sont autant de caractéristiques de cette manifestation qui, loin de se disperser, lui donnent au contraire une force incroyable : celle de s’adresser à un public de plus en plus large, tout en évitant le risque de dilution et l’absence de fil conducteur. C’est, je crois, ce subtil équilibre qu’a su trouver Antigel, qui fait de ce festival un moment  – des moments ! – aujourd’hui incontournables dans le paysage culturel genevois !

Si on s’en tient au succès croissant de ce festival exporter ses manifestations est une recette qui fonctionne ! Ajoutons à cela une organisation professionnelle rigoureuse, une programmation intelligente et une communication originale, très présente sur la toile notamment, et vous aurez tous les ingrédients de ce succès ! Merci ainsi à l’ensemble de l’équipe d’organisation, soutenue par de nombreux bénévoles.

Antigel est un bel exemple.

Et qui fait le bonheur des communes genevoises.

En ces temps troublés, où la culture – et toutes les formes de culture – vivent des instants dramatiques et douloureux, il est important de pouvoir disposer d’une scène aussi ambitieuse qu’Antigel. Sa liberté de ton, son audace et son originalité doivent être saluée.

A mon sens, la culture ne doit jamais se plier ni aux modes, ni aux pressions, ni à des impératifs autres que celui ne nous élever, de nous interroger et de nous enrichir. Avec Antigel, cette mission est clairement remplie !

Je vous souhaite à toutes et à tous un magnifique festival Antigel.

Que celui-ci puisse continuer encore longtemps à nous divertir, nous émouvoir et promouvoir une culture de qualité, au plus proche des habitantes et des habitants de ce canton.

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