Monsieur l’ancien président du Conseil d’Etat, cher Laurent,
Monsieur le Maire, cher François,
Mesdames et Messieurs les élus des communes genevoises,
Monsieur le directeur de PRO HELVETIA,
Mesdames et Messieurs,
Chères et Chers invités,
Cosmoland, le spectacle que nous allons découvrir dans quelques instants, se présente ainsi : « Imaginez-vous au cours d’une autre dimension, hors du temps, perdus sur une planète inconnue. Partez pour une errance au fin fond du cosmos ».
Avec ce sentiment aussi excitant que dérangeant d’être sur le point d’entrer dans un monde inconnu, je suis particulièrement heureux d’ouvrir cette manifestation en votre compagnie en tant que vice-président de l’association des communes genevoises.
Par ailleurs, recevoir le directeur de PRO HELVETIA est un honneur. Le soutien de votre fondation est précieux. Et je sais que votre présence n’est pas seulement due à votre nouveau président, mais à votre amour de la création, de l’art. Soyez-en chaleureusement remercié.
Puisque l’on parle « 4e dimension », j’aimerais d’abord en profiter pour remercier très chaleureusement les organisateurs du festival Antigel de nous emmener à nouveau dans un monde où nos repères habituels s’estompent. Un monde dans lequel nos sens s’aiguisent. Un monde placé sous le triple signe de la découverte, de la curiosité, de l’ouverture.
Si, à titre personnel, j’apprécie autant Antigel, c’est parce que les événements proposés nous bousculent tous dans nos certitudes. Ils nous ouvrent les yeux. Ils nous apprennent à regarder le monde autrement. Quel que soit le lieu, l’heure ou le décor.
Prenez cette piscine par exemple. Plus habituée à la lumière du soleil, la chaleur et aux cris des enfants, elle se présente ce soir sous un aspect différent : ouaté, autre, ralenti, étrange. Et pourtant si on sait – j’allais dire si on ose – la regarder sous un autre angle, on lui découvre une beauté bien éloignée des gradins en béton habituels.
Dans la vie de tous les jours, avec ou sans Antigel, nous devrions adopter ce réflexe de regarder différemment les personnes que nous croisons tous les jours. En laissant de côté nos préjugés, pour nous enrichir de nos particularités respectives. En essayant de regarder nos points communs plutôt que de nous focaliser sur nos différences.
A l’heure où certains prônent le repli sur soi et le rejet de l’autre – sans réfléchir aux conséquences concrètes et à l’appauvrissement inévitable qui en découlerait sur tous les plans – un autre regard, ouvert et bienveillant prend une importance encore bien plus grande.
Merci à la ville de Lancy de nous accueillir. Merci à Antigel de rappeler que différence peut rimer avec tolérance et sécurité avec solidarité !
Maintenant, laissez-vous emporter par votre curiosité et votre plaisir !
Merci pour votre attention et bon spectacle à tous.
Discours prononcé le 8 février 2014, à la piscine de Lancy, dans le cadre du festival Antigel
Inauguration de COSMOLAND (Antigel et Pro Helvetia) à la piscine de Lancy
Monsieur l’ancien président du Conseil d’Etat, cher Laurent,
Monsieur le Maire, cher François,
Mesdames et Messieurs les élus des communes genevoises,
Monsieur le directeur de PRO HELVETIA,
Mesdames et Messieurs,
Chères et Chers invités,
Cosmoland, le spectacle que nous allons découvrir dans quelques instants, se présente ainsi : « Imaginez-vous au cours d’une autre dimension, hors du temps, perdus sur une planète inconnue. Partez pour une errance au fin fond du cosmos ».
Avec ce sentiment aussi excitant que dérangeant d’être sur le point d’entrer dans un monde inconnu, je suis particulièrement heureux d’ouvrir cette manifestation en votre compagnie en tant que vice-président de l’association des communes genevoises.
Par ailleurs, recevoir le directeur de PRO HELVETIA est un honneur. Le soutien de votre fondation est précieux. Et je sais que votre présence n’est pas seulement due à votre nouveau président, mais à votre amour de la création, de l’art. Soyez-en chaleureusement remercié.
Puisque l’on parle « 4e dimension », j’aimerais d’abord en profiter pour remercier très chaleureusement les organisateurs du festival Antigel de nous emmener à nouveau dans un monde où nos repères habituels s’estompent. Un monde dans lequel nos sens s’aiguisent. Un monde placé sous le triple signe de la découverte, de la curiosité, de l’ouverture.
Si, à titre personnel, j’apprécie autant Antigel, c’est parce que les événements proposés nous bousculent tous dans nos certitudes. Ils nous ouvrent les yeux. Ils nous apprennent à regarder le monde autrement. Quel que soit le lieu, l’heure ou le décor.
Prenez cette piscine par exemple. Plus habituée à la lumière du soleil, la chaleur et aux cris des enfants, elle se présente ce soir sous un aspect différent : ouaté, autre, ralenti, étrange. Et pourtant si on sait – j’allais dire si on ose – la regarder sous un autre angle, on lui découvre une beauté bien éloignée des gradins en béton habituels.
Dans la vie de tous les jours, avec ou sans Antigel, nous devrions adopter ce réflexe de regarder différemment les personnes que nous croisons tous les jours. En laissant de côté nos préjugés, pour nous enrichir de nos particularités respectives. En essayant de regarder nos points communs plutôt que de nous focaliser sur nos différences.
A l’heure où certains prônent le repli sur soi et le rejet de l’autre – sans réfléchir aux conséquences concrètes et à l’appauvrissement inévitable qui en découlerait sur tous les plans – un autre regard, ouvert et bienveillant prend une importance encore bien plus grande.
Merci à la ville de Lancy de nous accueillir. Merci à Antigel de rappeler que différence peut rimer avec tolérance et sécurité avec solidarité !
Maintenant, laissez-vous emporter par votre curiosité et votre plaisir !
Merci pour votre attention et bon spectacle à tous.
Discours prononcé le 8 février 2014, à la piscine de Lancy, dans le cadre du festival Antigel
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