Bien sûr, la gratuité des transports publics instaurée par le maire communiste d’Aubagne vaut à elle seule le déplacement. Mais c’est plutôt la curiosité artistique qui m’a poussé, il y a quelques jours, à me rendre dans cette petite ville des Bouches du Rhône.
C’est en effet là que se tenait le « Centre Pompidou Mobile » : le plus grand musée d’art contemporain d’Europe, sous l’impulsion de son président, a mis en œuvre depuis 2011 un projet d’exposition itinérante, qui va à la rencontre des habitant-e-s dans plusieurs villes de province. Aubagne était la sixième et dernière étape de ce périple, faute de moyens financiers pour poursuivre.
Le principe est simple, mais toujours efficace : donner à la population l’occasion de pouvoir contempler des œuvres d’art contemporain originales. L’entrée y est évidemment gratuite afin de permettre à tout un chacun de pouvoir admirer des artistes prestigieux (Kandinski, Léger, Seuphor). L’art contemporain s’invite, en toute simplicité, loin des cercles élitistes parisiens, au cœur de la population et des quartiers populaires.
Le concept donne des idées. Et si Genève accueillait une exposition de ce type ? Ou mieux encore : si elle mettait en avant son propre patrimoine culturel contemporain, en lien avec les communes genevoises, sous forme également d’exposition itinérante ?
Celui ou celle qui, dans le prochain Conseil d’Etat, héritera du domaine de la culture, devrait selon moi réfléchir sérieusement à ce genre d’initiative. Une belle occasion de promouvoir l’art de notre canton.
Aubagne met l’art contemporain à la portée de toutes et de tous
Bien sûr, la gratuité des transports publics instaurée par le maire communiste d’Aubagne vaut à elle seule le déplacement. Mais c’est plutôt la curiosité artistique qui m’a poussé, il y a quelques jours, à me rendre dans cette petite ville des Bouches du Rhône.
C’est en effet là que se tenait le « Centre Pompidou Mobile » : le plus grand musée d’art contemporain d’Europe, sous l’impulsion de son président, a mis en œuvre depuis 2011 un projet d’exposition itinérante, qui va à la rencontre des habitant-e-s dans plusieurs villes de province. Aubagne était la sixième et dernière étape de ce périple, faute de moyens financiers pour poursuivre.
Le principe est simple, mais toujours efficace : donner à la population l’occasion de pouvoir contempler des œuvres d’art contemporain originales. L’entrée y est évidemment gratuite afin de permettre à tout un chacun de pouvoir admirer des artistes prestigieux (Kandinski, Léger, Seuphor). L’art contemporain s’invite, en toute simplicité, loin des cercles élitistes parisiens, au cœur de la population et des quartiers populaires.
Le concept donne des idées. Et si Genève accueillait une exposition de ce type ? Ou mieux encore : si elle mettait en avant son propre patrimoine culturel contemporain, en lien avec les communes genevoises, sous forme également d’exposition itinérante ?
Celui ou celle qui, dans le prochain Conseil d’Etat, héritera du domaine de la culture, devrait selon moi réfléchir sérieusement à ce genre d’initiative. Une belle occasion de promouvoir l’art de notre canton.
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