Les statistiques de la Conférence suisse des institutions d’action sociale (CSIAS) viennent de tomber. Et ils sont particulièrement alarmants pour notre canton ! En effet, si notre pays enregistre une augmentation de 5’100 personnes à l’aide sociale, 1’600 d’entre elles habitent Genève, soit près d’un tiers de l’augmentation nationale annuelle ! Ces chiffres font échos à l’augmentation de près de 40% des bénéficiaires de l’assistance publique en moins de quatre ans qu’a connu notre canton.
Paradoxalement, bénéficier de l’aide sociale, à Genève, n’a jamais été aussi difficile : restriction drastique des conditions d’accès, barèmes rigides, barrières administratives nombreuses et complexes. A Genève, on a l’art de combattre les pauvres plutôt que la pauvreté. Mais les chiffres sont là, implacables, qui nous démontrent une fois de plus que nous vivons dans un canton où la fracture sociale ne cesse de s’agrandir. Jour après jour, et visiblement de plus en plus vite.
A l’heure où les mesures d’économies dominent le débat cantonal sur le budget 2013, je n’ai jusqu’ici pas entendu la moindre volonté politique d’empoigner le débat de la paupérisation à bras le corps comme un enjeu fondamental pour notre canton. Pourtant les inégalités sociales se conjuguent de plus en plus aux inégalités territoriales. La seule politique de cohésion sociale en milieu urbain ne pourra à elle seule à apporter des réponses.
Une société qui exclut coûte au final toujours beaucoup plus cher à la collectivité qu’une société où chacune et chacun trouve sa place, dans la dignité. Encore faut-il en être conscient et le Conseil d’Etat doit réagir. Vite.
Aide sociale en Suisse : 31% des nouvelles demandes sont genevoises, et alors ?
Les statistiques de la Conférence suisse des institutions d’action sociale (CSIAS) viennent de tomber. Et ils sont particulièrement alarmants pour notre canton ! En effet, si notre pays enregistre une augmentation de 5’100 personnes à l’aide sociale, 1’600 d’entre elles habitent Genève, soit près d’un tiers de l’augmentation nationale annuelle ! Ces chiffres font échos à l’augmentation de près de 40% des bénéficiaires de l’assistance publique en moins de quatre ans qu’a connu notre canton.
Paradoxalement, bénéficier de l’aide sociale, à Genève, n’a jamais été aussi difficile : restriction drastique des conditions d’accès, barèmes rigides, barrières administratives nombreuses et complexes. A Genève, on a l’art de combattre les pauvres plutôt que la pauvreté. Mais les chiffres sont là, implacables, qui nous démontrent une fois de plus que nous vivons dans un canton où la fracture sociale ne cesse de s’agrandir. Jour après jour, et visiblement de plus en plus vite.
A l’heure où les mesures d’économies dominent le débat cantonal sur le budget 2013, je n’ai jusqu’ici pas entendu la moindre volonté politique d’empoigner le débat de la paupérisation à bras le corps comme un enjeu fondamental pour notre canton. Pourtant les inégalités sociales se conjuguent de plus en plus aux inégalités territoriales. La seule politique de cohésion sociale en milieu urbain ne pourra à elle seule à apporter des réponses.
Une société qui exclut coûte au final toujours beaucoup plus cher à la collectivité qu’une société où chacune et chacun trouve sa place, dans la dignité. Encore faut-il en être conscient et le Conseil d’Etat doit réagir. Vite.
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