Merck Serono supprime 1250 emplois à Genève, 500 licenciements secs et 750 propositions de replacement très compliqués pour les employé-e-s ayant une famille (Pekin, Boston ou Darmstadt), autant dire que le nombre de personnes au chômage après la fermeture risque d’être très élevé.
C’est un drame pour les employé-e-s et leur famille pour qui j’ai une pensée dans les épreuves difficiles qui vont venir, mais aussi pour Genève qui voit son tissu industriel se déliter. Ces licenciements auraient-ils être évités ? Je ne peux pas en être certain mais des éléments ne peuvent que nous choquer. Pendant que certain-e-s perdent leurs emplois, voient leur avenir s’assombrir, d’autres, les actionnaires de Merck Serono reçoivent des dividendes en augmentation de 20% pour un total de 272 millions d’euros. L’incompréhension est totale. Comment une société qui se dit en difficulté par manque de molécule prometteuse peut-elle choisir sciemment de récompenser ses actionnaires tout en se débarrassant de sa force vive, sa force d’innovation ?
Alors, en tant que Genevois, en tant que Socialiste, je ne peux que dénoncer ces licenciements. La droite a aussitôt pointé du doigt l’initiative socialiste qui vise à supprimer les allégements fiscaux pour les entreprises. Un peu vite sans doute : il se pourrait qu’au moment de l’achat de Serono, Merck ait bénéficié des fameux allégements fiscaux. Genève n’aurait-elle pas offert des avantages à une société qui, au lieu d’investir dans le travail et l’innovation, choisit de payer ses actionnaires ? De toute façon, devrions-nous accorder des allégements à des entreprises qui préfèrent le profit à court terme à l’investissement à long terme.
Genève a mal à son développement économique. Nous devons nous engager auprès des syndicats pour défendre l’emploi, pour obtenir des conditions de sortie décente si l’emploi ne peut être maintenu ; nous devons nous engager pour développer une économie locale créatrice d’emplois durables. Tout ceci ne sera pas aisé mais je suis engagé au Parti Socialiste pour y parvenir ; et cela commence dès le 17 juin avec l’élection d’Anne Emery-Torracinta, pour une Genève plus juste et plus solidaire. Sans privilèges.
Il demeure que pour bien des raisons ce 24 avril 2012 restera une journée bien noire pour Genève.
24 avril 2012 Journée noire pour Genève
Merck Serono supprime 1250 emplois à Genève, 500 licenciements secs et 750 propositions de replacement très compliqués pour les employé-e-s ayant une famille (Pekin, Boston ou Darmstadt), autant dire que le nombre de personnes au chômage après la fermeture risque d’être très élevé.
C’est un drame pour les employé-e-s et leur famille pour qui j’ai une pensée dans les épreuves difficiles qui vont venir, mais aussi pour Genève qui voit son tissu industriel se déliter. Ces licenciements auraient-ils être évités ? Je ne peux pas en être certain mais des éléments ne peuvent que nous choquer. Pendant que certain-e-s perdent leurs emplois, voient leur avenir s’assombrir, d’autres, les actionnaires de Merck Serono reçoivent des dividendes en augmentation de 20% pour un total de 272 millions d’euros. L’incompréhension est totale. Comment une société qui se dit en difficulté par manque de molécule prometteuse peut-elle choisir sciemment de récompenser ses actionnaires tout en se débarrassant de sa force vive, sa force d’innovation ?
Alors, en tant que Genevois, en tant que Socialiste, je ne peux que dénoncer ces licenciements. La droite a aussitôt pointé du doigt l’initiative socialiste qui vise à supprimer les allégements fiscaux pour les entreprises. Un peu vite sans doute : il se pourrait qu’au moment de l’achat de Serono, Merck ait bénéficié des fameux allégements fiscaux. Genève n’aurait-elle pas offert des avantages à une société qui, au lieu d’investir dans le travail et l’innovation, choisit de payer ses actionnaires ? De toute façon, devrions-nous accorder des allégements à des entreprises qui préfèrent le profit à court terme à l’investissement à long terme.
Genève a mal à son développement économique. Nous devons nous engager auprès des syndicats pour défendre l’emploi, pour obtenir des conditions de sortie décente si l’emploi ne peut être maintenu ; nous devons nous engager pour développer une économie locale créatrice d’emplois durables. Tout ceci ne sera pas aisé mais je suis engagé au Parti Socialiste pour y parvenir ; et cela commence dès le 17 juin avec l’élection d’Anne Emery-Torracinta, pour une Genève plus juste et plus solidaire. Sans privilèges.
Il demeure que pour bien des raisons ce 24 avril 2012 restera une journée bien noire pour Genève.
Articles récents